• Mes premières années ont été assez joyeuses. Ma famille m’aimait, et je les adorais. En particulier mes grands frères, Kyle et Riven. Ils prirent soin de moi plus que quiconque. Tout allait bien, jusqu’à ce jour-là … J’avais 3 ans … C’était un jour d’automne …<o:p></o:p>

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    Chapitre 2 _ Un maitre de l’Air<o:p></o:p>

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    - Les enfants ! Où êtes-vous ?

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    Inquiète, Elinda sort sur le perron. Elle se rassure néanmoins bien vite, car elle les voit jouer de l’autre côté de la rue. Elle tousse. Ils relèvent la tête. Kyle, le plus grand, bientôt 19 ans, se précipite vers sa mère.

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    - Tu es folle ! Il ne faut pas que tu sortes ! Le médecin te l’as interdit, il faut que tu te reposes. On le sentait réellement inquiet. Je prends soin d’eux, ajoute-t-il plus bas

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    Elinda se résigne. Inutile de résister, elle n’a pas le choix. Après avoir bien précisé que le médecin peut aller voir ailleurs, elle rentre et s’assoit sur son fauteuil, près de la fenêtre, et à côté du feu. Elle ferme les yeux.

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    Oui, on lui a dit de se reposer, qu’elle est malade, que ce n’est pas grave, que ça passera si elle évite de se fatiguer … seulement voilà, elle ne peut pas ne pas se fatiguer. Ses fils s’occupent de la petite, elle le sait, mais elle s’inquiète pour tout. Elle tente de se calmer, et sans s’en rendre compte, s’endort.

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    Pendant ce temps, les garçons jouent avec leur petite sœur. Ils s’adorent tous les trois et sont inséparables. Elle les suit partout … enfin, partout où elle peut aller.

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    C’est l’automne. Le vent souffle, les feuilles volent, la température rafraîchit. Surtout, l’atmosphère est plus mystérieuse …

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    Elwing est une jolie petite fille. Heureuse de vivre, elle est très curieuse.

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    Le vent joue dans ses cheveux, caresse son visage … elle rit, cherche à l’attraper. Puis soudain se tait, et ferme les yeux.

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    - Eh, Elwing, qu’est-ce que tu fais ?

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    Elle regarde, de ses grands yeux bleus. Elle porte sa main à son oreille.

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    - Tu écoutes ? Quoi ?

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    Ne l’entend-t-il pas ? Elle lui montre l’air, essaie de lui faire comprendre qu’elle parle du vent. Il ne saisit pas.

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    - Bon, il est temps de rentrer. La nuit tombe.

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    La soirée se passe calmement. Mais lorsque les deux frères racontent cet épisode, une ride barre soudain le front de Janaël. Il regarde Elwing. Ses yeux sont impénétrables, impossible de savoir ce qu’il pense. Il échange un regard avec sa femme.

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    La discussion reprend, sur d’autres sujets.

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    Une semaine plus tard, l’incident est presque oublié. Mais la santé d’Elinda devient inquiétante. Elle tousse de plus en plus et il lui est même arrivé de s’évanouir.

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    On rappelle le médecin. On attend, inquiets, le verdict. Bien que jeune, Elwing comprend que la situation est grave.

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    - Elle s’épuise. J’ai bien peur qu’elle ne survive pas à un hiver trop rude …

    - Il n’y a pas un remède ?

    - Il y en a bien un … mais il est rare.

    - Dites-moi lequel.

    - Il s’agit de la feuille d’une plante … Une tisane préparée à partir d’une seule feuille pourrait, dit-on, guérir un village entier.  Il paraitrait qu’il en pousse dans les montagnes. Tenez, voici une illustration :

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    On le remercie. On le paye, il part. L’expédition s’organise.

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    Janaël ne peut pas quitter le village. Il reste. Kyle accompagnera Riven dans les montagnes.

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    - Tout le monde est d’accord ?

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    Une question qui n’attend pas de réponse. Pourtant, tout le monde acquiesce. Janaël sent qu’on tire sur sa manche. Il baisse les yeux.

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    Elwing. Il plonge ses yeux dans les siens.

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    Je veux y aller<o:p></o:p>

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    Elle met tout le poids de cette phrase dans son regard.

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    - Hors de question.

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    Je veux sauver Maman.

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    Ce n’est pas discutable, c’est une affirmation. Elle ira qu’il le veuille ou non. Il soupire.

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    - Quelle tête de mule ! Je sais de qui tu tiens !

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    Il réfléchit. L’hiver est proche, les prédateurs dorment … il ne devrait pas y avoir de problèmes.

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    Elle est là. Elle le fixe toujours, du haut de ses trois ans.

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    - C’est d’accord. cède-t-il. Mais tu obéis au doigt et à l’œil à tes frères !

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    Un mince sourire éclaire son visage. On fixe le départ pour le lendemain. Le sujet est clos. Tout le monde part se coucher.

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    6 heures le lendemain. Tout le monde est debout.

    Même Elwing.

    Surtout Elwing.

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    Elle est là, prête. Elle attend.

    Ils partent. Le chemin est long jusqu’aux montagnes. Ils ont décidé de faire la route à cheval autant que possible. Enfin, ils arrivent au pied des monts.

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    Puis, c’est l’escalade. La montée est facile. Ils grimpent rapidement. Elwing suit le rythme. La force de la jeunesse sans doute … et la force de la volonté.

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    Au bord du chemin, si on peut appeler ça un chemin, aucune trace de la plante. Ils commencent à désespérer de la trouve, lorsqu’ils l’aperçoivent enfin. Elle est là, devant eux. Mais voilà, c’est l’hiver. Il n’y a plus aucune feuille … Aucune ? Non, il en reste une … 15 mètres au dessus d’eux. Ils la regardent, découragés. Ils s’apprêtent à rebrousser chemin. Ils se retournent. Elwing ne les suit pas. Elle est restée plantée devant l’arbre. Elle a le regard rivé sur la feuille.

    Une brise légère se met à souffler.

    La feuille se balance.

    Elwing se concentre.

    La feuille se frémit.

    Elle a besoin de cette feuille.

    Le vent se met à souffler plus fort.

    Il lui faut cette feuille.

    Une bourrasque la détache. Un courant d’air lui apporte et elle se retourne triom …

    UN COURANT D’AIR LUI APPORTE ?!

    Incrédules, ils la regardent venir vers eux, la feuille dans sa main, irradiant une joie immense et une fierté non dissimulée.

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    - Elwing … qu’as-tu fait ?

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    Elle hausse les épaules. Cela lui parait évident … tout comme le vent lui murmure de douces mélodies à l’oreille, elle a parlé au vent. Pas au sens propre, évidemment. Dans sa propre langue. Et il l’a comprise, elle en est sûre. Sinon, pourquoi lui aurait-il donné cette feuille ?

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    Ils la dévisagent, bêtement. Elle leur retourne leur regard, sans comprendre.

    Comment ?

    Comment peuvent-ils lui expliquer que ce qu’elle a fait n’est pas normal ?

    Et d’abord, qu’a-t-elle fait ?

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    Silencieux, ils redescendent le chemin, remontent sur leurs chevaux et se dépêchent d’arriver au village.

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    Janaël est là, qui les attend.

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    Les voyant revenir la mine sombre, il s’inquiète, mais se rassure devant la mine réjouie d’Elwing.

    C’est d’ailleurs elle qui vient trottiner jusqu’à lui et lui remet la précieuse feuille.

    Il la prend et, faisant signe à ses fils de le suivre, se dirige vers la cuisine et donne la feuille à sa mère qui se dépêche de préparer la tisane et de la donner à Elinda. Il les entraine à l’écart.

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    - Que s’est-il passé ?

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    Que répondre ? La vérité vaut mieux.

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    - Et bien … la feuille était trop haute. On s’apprêtait à repartir lorsque le vent s’est mis à souffler. La feuille s’est détachée et est arrivée dans les mains d’El.

    - Oh non …c’est ce que je craignais … les garçons ?

    - Oui ?

    - Vous pourriez vous occuper de la petite  quelques minutes ? Je dois parler à votre mère.

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    Ils baissent la tête.

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    - El ? Viens, on va jouer dehors, maman a besoin de repos.

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    Ils sortent. Des bruits de voix leur parviennent, des bribes de conversation.

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    - … maitrise de l’Air … partir …

    - impossible … trop jeune … supporterait pas …

    - Nous sommes … le savait … danger … place ici …

    - … un peu de temps …

    - …

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    Soudain, Janaël est sur le perron. Tous lèvent les yeux vers lui. Elinda, en larme apparait à ses côtés. D’une voix qu’il essaie de maintenir neutre, il prend la parole :

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    - Elwing, tu dois partir.

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    La phrase avait claqué comme un fouet. Comme un coup de poing. Elle sent une larme couler.

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    Pourquoi ? Pourquoi n’ais-je pas le droit de rester ?<o:p></o:p>

    Qu’est-ce que j’ai fait ?<o:p></o:p>

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    Elinda s’avance, s’assoit devant l’entrée, ouvre les bras. Elwing s’y précipite et s’y blottit. Elle craque, pleure.

    Elinda lui caresse tendrement le visage, passe sa main dans ses cheveux.

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    - Mon petit maitre de l’Air … tu ne peux pas rester ici. Aucun maitre des éléments n’est admis ici, et tu es trop jeune pour te maitriser … nous ne pouvons pas déménager. Tu iras en ville, chez  une amie. Tu verras, tu t’amuseras bien là-bas. Tu feras plein de rencontres ! Et puis, tu reviendras nous voir, ce n’est pas un adieu … Allez … ne pleure plus … Sois forte Elwing. … je peux te confier un secret ?

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    Elwing relève la tête. Elle regarde sa mère. Celle-ci se penche en avant, lui murmure à l’oreille.

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    - Moi aussi je suis un maitre de l’Air. Mais je ne peux pas utiliser ma maitrise ici, comme je te l’ai dit. Et je ne peux rien t’enseigner. Mais le soir, je viendrai écouter le vent. Pour t’entendre … et te donner des nouvelles d’ici. Tu ne seras jamais seule, ma fille.

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    Ces mots … Elwing les garde en elle. Ils la rassurent. Elle les croit. Elle sèche ses larmes. Se met debout. Sa mère l’emmène dans sa chambre et commence à préparer ses affaires.

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    Le lendemain, on vient la chercher. Une dame souriante, pleine de fraicheur.

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    - C’est elle Elwing ? Bonjour, toi !

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    Elwing la regarde, surprise, mais pas effarouchée. Elle lui sourit, hoche la tête.

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    - Moi, c’est Keily. On va vivre ensemble pour quelques temps. Tu vas m’attendre dans le chariot ?

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    Elle y va. Les adultes discutent. Elle n’entend pas.

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    - Ne t’inquiètes pas, Je prendrai soin d’elle.

    - Merci.

    - Soigne-toi bien. Je viendrai vous voir dès que je pourrais.

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    Elle monte dans le chariot, à côté d’Elwing.

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    - Allez, en route !

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    Le chariot s’ébranle. Elwing se retourne, adresse un signe d’au revoir à sa famille. Tout le monde lui répond. Sa mère, elle, met sa main à son oreille. Elwing sourit. Fais de même. Elles se sont comprises, complices.

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    « Tu ne seras jamais seule, ma fille … »<o:p></o:p>

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    Une nouvelle page se tourne.

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    Voici donc comment on a découvert que je maitrisais l’Air … Grâce à une simple feuille, et une paire d’oreille ... <o:p></o:p>

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    C’est ainsi que se termine la page la plus tranquille de mon histoire.<o:p></o:p>

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    Avec Keily, j’ai découvert la ville et ses mystères. On était loin d’un des Temples nomades, mais pour moi, c’était déjà impressionnant.<o:p></o:p>

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    Cependant, nous étions à l’aube de la guerre, et la maitrise qu’on m’enseigna en ce temps-là était loin d’être celle à laquelle je rêvais …<o:p></o:p>

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    Mais pour cela, il me fallut attendre plusieurs années …<o:p></o:p>


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  • Le Silence … Je ne peux pas dire que je n’ai connu que ça. Ce serait faux. Je ne suis pas sourde, ou du moins, pas encore. Non, je suis muette. Cela vous intéresse ? Alors approchez-vous … et écoutez … ceci est mon histoire, l’histoire d’une étrangère …<o:p></o:p>

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    Chapitre 1 _ Le Commencement<o:p></o:p>

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    Nous sommes dans un petit village modeste. Ici, personne ne sait de quelle nation il est. Le feu ? La terre ? L’eau ? L’air ? On s’en moque et on l’ignore, tout comme on ignore à qui appartient cette parcelle de terre. Tout appartient à tout le monde. On ne parle pas beaucoup cependant. Beaucoup ici sont des réfugiés, et si nombreux sont ceux qui souffrent de blessures physiques, plus nombreux encore sont ceux qui souffrent de blessures morales.

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    Mais aujourd’hui est un jour spécial. La famille principale, les Kerianne, est sur le point d’accueillir un nouveau membre.

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    Ils sont déjà beaucoup dans la famille. Les parents, les parents des parents, les deux fils … mais voilà, aujourd’hui est un jour spécial, car c’est une fille qui va naître.

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    En quoi est-ce si particulier ? Dans ce village, il n’y a pas beaucoup de femmes, décimées par une maladie uniquement féminine quelques années auparavant, et la petite va être la première des trois enfants Kerianne.

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    Pour le moment, tout est calme. C’est le crépuscule, et tout le monde s’endort. Le soleil pointe encore à peine à l’orée de la forêt entourant le village.

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    Pourtant, la fièvre gagne peu la maison des Kerianne.

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    - Apportez de l’eau !

    - Des serviettes !

    - Ouvrez la fenêtre !

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    Janaël serre tendrement la main de sa femme, et la couve des yeux. Il replonge dans ses souvenirs et se revoit, fuyant la folie des hommes dans une barque avec sa famille. Il venait alors de se marier. Désormais, il est le plus heureux des hommes. « Chef » d’un petit village tranquille, marié à la plus belle femme du monde, père de deux garçons robustes et bientôt, d’une jolie petite fille.

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    Soudain, sa femme ferme les yeux, se crispe et lui serre la main.

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    - Elle arrive ! crie-t-on

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    Janaël se colle contre le mur pour ne pas gêner. Chaque fois, c’est la même chose. Il est impressionné, émerveillé … et un peu dégoûté lorsqu’on lui remet la petite chose visqueuse entre les bras … mais tellement attendri également. Cette fois-ci ne déroge pas à la règle. Une chose néanmoins diffère …

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    L’angoisse. Car tout ne se passe apparemment pas comme prévu. Le bébé met trop de temps à sortir, sa femme s’épuise … Il commence à paniquer.

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    - Calmez-vous, et sortez, on s’occupe d’elle, ne vous en faites pas.

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    Il sort. Dehors, l’attente est interminable … et d’autant plus insupportable qu’il ne sait pas ce qui se passe. Impuissant, il décide de garder espoir. Elinda est une femme exceptionnelle et très forte. Ce ne peut pas être grave.

    <o:p> </o:p>

    Le soleil est maintenant couché depuis longtemps. Il lève la tête et assiste alors à une chose incroyable …les étoiles semblent tomber du ciel ! C’est magnifique … il espère que sa femme peut assister au spectacle.

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    La porte s’ouvre, on lui fait signe de rentrer. Il s’avance. Il voit Elinda couchée, épuisée mais heureuse, tenant un bébé, une fille … sa fille dans ses bras. Elle lève les yeux, lui sourit d’un sourire fatigué, mais éclatant.

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    - Il faut que je vous parle.

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    On l’entraine dans un coin. Il s’inquiète.

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    - Elles vont bien ?

    - Oui, enfin presque. Il y a eu quelques soucis lors de l’accouchement.

    - Dites-moi tout.

    - Eh bien … commençons par votre fille. Elle a mis trop de temps à sortir … son organisme en a été affecté. Elle n’a poussé aucun cri à sa naissance … nous pensons qu’elle est muette …

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    Il accuse le coup.

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    - Et … ma femme ?

    - Vous n’aurez pas d’autres enfants. A part ça, elle va bien.

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    Janaël sourit tristement, un peu rassuré. Il retourne auprès d’Elinda, qui lui tend l’enfant. Il la prend dans ses bras. Elle le regarde, intriguée, ses grands yeux bleus ouverts sur le monde et ses curiosités. Il retient une larme.

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    Au moins, elles sont vivantes, et en bonne santé.<o:p></o:p>

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    - Comment allons-nous l’appeler ?

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    Elinda regarde par la fenêtre les étoiles filantes qui continuent à tomber.

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    - Elwing, dit-elle C’est un nom ancien qui signifie …

    -  … Pluie d’étoiles … c’est un nom parfait.

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    Il regarde l’enfant. Elle lui sourit.

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    Une nouvelle vie a commencé.

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    Ceci est l'histoire de ma naissance. Ni vraiment heureuse, ni vraiment très triste ... Si vous voulez connaitre la suite de mon histoire, il vous suffit de tourner la page ... Êtes-vous prêt ? Mon récit n'attend que vous pour continuer ...


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